En Afrique,nous nous démerdons pour devenir ETO’O et DROGBA.
- Ilétaitunefois Àcotonou
- 9 mai 2017
- 3 min de lecture

C’est merveilleux de voir des enfants dans les écoles de football jouer depuis leurs bas âges. Ils exécutent des dribbles et gestes hallucinants.
Lionel MESSI est considéré comme un extra-terrestre mais il a commencé tout petit et a été vite repéré. MESSI et CRISTIANO sont des footballeurs au-dessus des bons. Ils ont commencé très jeunes et ont été bien suivi. Ils ont des statistiques énormes. Aujourd’hui, il est impossible de parler de football sans mentionner leurs noms. ETO’O et DROGBA ont sû à jamais marquer l’esprit des gens à travers le monde dans le football actuel.
A l’instant où nous parlons, il y a déjà de tous petits enfants des centres de formations qui font des merveilles avec le ballon. Ils sont déjà considérés comme les futurs du football. Ces futurs talents ne cessent de faire parler d’eux sur internet et à travers nos écrans de télévision depuis l’Occident. Tout est mis en place pour qu’ils réussissent. Ils sont comme " des investissents, des produits protégés et bien suivis ". Leur destin est presque tout tracé et quand ils quittent les centres et écoles de foot, ils intègrent les clubs.
En Afrique, nous n'avons pas tout ça donc, nous nous démerdons pour devenir ETO’O et DROGBA.

Pourtant, ils courent les rues en Afrique. De Cotonou au Rwanda, en passant par Algérie, Côte d’Ivoire, Sénégal, Afrique du sud Tchad…, toute l’Afrique. Peu importe le type de ballon, pourvu que l’objet ou la matière considérée comme ballon ait une forme presque sphérique :
Citron, des sachets empilés et attachés avec de la corde, balle de tennis, les gonflables de décoration déjà usés entrelacés pour donner une forme presque sphérique…etc
Vous avez surement vu des actions terribles, magnifiques dans le football où, on vous dit sorties des écoles de foot. Croyez-moi, il y en a des milliers par jour dans les rues et pistes rurales en Afrique. Mieux encore, de plus belle et de plus magnifiques.


Faites un tour dans les rues et pistes rurales, des villes et villages, juste un petit tour et vous vous rendrez compte que nous avons beaucoup de ETO’O et de DROGBA qui prennent du plaisir à jouer dans les rues. Le souci est que les personnes qui les voient ne peuvent rien pour eux. Ils sont pour la plupart leurs semblables. Ce sont des gens ordinaires, sans moyens et sans voix. Et ceux qui peuvent quelque chose ne les voient pas. Ils sont pour la plupart, des élus, les dirigeants de football, des hommes riches, des politiques, des gens que nous avons mis à la tête pour nous gouverner.
C’est pitoyable. Ces " criminels " de milliers de ETO’O et de DROGBA ont pourtant pris par ses rues, ils savent ce que c’est là qu’il y a la vrai valeur, mais une fois à la tête, ils ne pensent pas plus à rien à part leur personne. Et nous nous retrouvons dans un éternel recommencement.
C’est à l’âge adulte, que les plus ambitieux et tenaces dans le domaine, essayent de sortir leur épingle du jeu. Et là encore, Dieu seul sait par quel calcule du saint esprit ils y arrivent.
Nous nous étonnons de ne pas prendre la coupe du monde même si des erreurs d’arbitrage sont soulignées mais, nous oublions que les autres ont pris cela plus au sérieux que nous, et commencent dès le bas âge. Ils s’y investissent corps et âme.
A nos dirigeants, il faut commencer tout petit.
Moins de 10 ans, et les enfants sont multimillionnaires car on à pu les détecter et les encadrer et leur obtenir un bon contrat. Grâce au football, on connait le nom de certains pays qui jusque là étaient inexistants pour certains. Créons des écoles ou des centres de football pour valoriser ces talents et faire gagner l’Afrique.
A défaut, enlevez vos cravates, costumes et chaussures. Enfermez-les dans vos bureaux et descendez dans les rues de chaque pays africains, les talents y étaient il y a très longtemps et vous attendent pour un Afrique qui gagne dans le football, la richesse et le développement

L’Afrique, ce continent qui nous a tout donné, nous regarde.
Comments